La victoire a été bien fêtée hier

Défilé, dépôt de gerbes et remise de décorations ont marqué, hier, la commémoration du 8 mai 1945

C 'est dans le centre-ville que s'est déroulée, hier matin, la commémoration du 71^e anniversaire de la victoire des Alliés lors de la Seconde Guerre mondiale.

Les cérémonies ont débuté par une messe célébrée en l'église Saint-Nicolas. A la fin de l'office, un cortège s'est formé sur le parvis de l'église et un défilé a conduit les participants au monument aux morts, place du 11-Novembre, après voir emprunté l'avenue Jean-Jaurès, la place de la République, et le cours Mirabeau. Un défilé emmené par la batterie fanfare et dans lequel avaient pris place, les cadets pompiers, les porte-drapeaux, les représentants des différents corps constitués: polices nationale et municipale, gendarmerie de l'aéroport, des pompiers, des élus et quelques citoyens. Au terme du défilé, les participants se sont rassemblés autour du monument aux morts où plusieurs personnes étaient déjà présentes.

Sur place deux cadets pompiers ont effectué l'appel aux morts pour la France. Puis, le maire, Eric Le Dissès et son adjoint Robert Guiot, accompagnés de deux enfants, pour la municipalité, ainsi que Mme Rocchia et Emile Belogi, pour l'UNC, ont déposé deux gerbes. L'assistance s'est ensuite recueillie sur la sonnerie aux morts avant d'écouter la Marseillaise jouée par la fanfare.

C'est alors qu’une remise de décorations a eu lieu. Eddy Bertrand et Denis Hardeville ont reçu la croix du combattant, et Norbert Mercadal, le titre de reconnaissance de la nation.

Robert Guiot a ensuite lu le message officiel du secrétaire d'état aux anciens combattants, avant que le maire ne prenne la parole : "Nous venons de nous recueillir devant le monument aux morts de Marignane et de rendre hommage à ses enfants morts pour la France. Cette cérémonie, empreinte d’émotion doit nous faire réfléchir à nouveau au sens des mots, patrie, honneur et héroïsme, et à leurs liens". Et le premier magistrat de développer le sens de ces mots, avant de revenir sur cette cérémonie: "Victor Hugo écrivait: ’il faut allumer les grandes dates comme on allume les flambeaux’, il nous appartient donc aujourd’hui d’entretenir celui du 8 Mai et de le donner, à notre tour, aux futures générations pour qui se cultive encore et toujours l’idée que la liberté et la paix sont des valeurs fragiles. Il appartiendra à cette jeunesse de veiller sur elles. Plus que jamais, c’est bien dans la mémoire qu’il faut puiser pour préparer l’avenir...".

La cérémonie s'est achevée par le salut aux porte-drapeaux, aux sons du chant des Africains joué par la fanfare. Les participants ont ensuite été invités à rejoindre la salle basse où un apéritif leur était servi.

M.S.