Journée paëlla pour les adhérents de l’UNC
Une sangria en guise de bienvenue, une paëlla appétissante préparée dans un grand poêlon, à déguster sans réserve, voilà de quoi mettre en appétit les adhérents de l’association UNC (Union nationale des Combattants.) Les invités prennent place autour des tables, les dernières nouvelles et les bons souvenirs s’échangent au fil de la conversation. Chaque année, les adhérents profitent, en général le samedi, d’une journée à Surari, faite de convivialité, voire de franche camaraderie, loin du protocole des commémorations et autres cérémonies.
Monsieur Belogi, président de l’association, en parfait hôte, passe de table en table pour saluer et échanger un mot amical avec les invités. Certains élus, Vincent Gomez, élu de l’opposition, Cathy Vinciguerra, adjointe élue au sport, Chantal Simon adjointe élue au logement, Julien Givaudan, conseiller municipal, ont participé à ce moment. Il ne manquait plus que le soleil qui a tardé à montrer ses rayons.
Marignane Info
Julien Givaudan déclare sa satisfaction d’être là parmi ses amis, mais aussi au-delà de sa colère, une grande déception.
«Cela me fait plaisir d’être là, avec les combattants, ce sont mes amis. Je suis très proche d’eux. Mais je suis très déçu par la tournure des événements. Eric Le Dissès était mon ami. J’ai activement participé à sa campagne. J’aimais la pétanque et le ballon et j’ai tout laissé tomber pour lui. Aujourd’hui je marque mon profond désaccord en rapport à des promesses qu’il m’a faites et qu’il n’a pas tenues. Je ne déposerai plus de gerbe, ni n’assisterai aux conseils municipaux, ni aux manifestations. Je garde en tête ce petit qui est passé au travers d’un hublot. Des travaux auraient dû être faits. Auraient dû. Autre exemple, le bâtiment qui abrite les associations des combattants a été fait sous la mandature de Laurens Deleuil. Depuis, rien n’a jamais été fait, même pas un coup de peinture. J’aimais les boules et le ballon pour rejoindre son équipe, j’ai tout lâché. J’ai donné de mon temps sans compter pour en arriver là aujourd’hui, à renoncer à tout» conclut Julien Givaudan, désabusé.
Gilbert Marigny