Anniversaire de la FNATH
La FNATH (Fédération Nationale des Accidentés de la Vie) fête ses 90 printemps
La soixantaine d’adhérents, réunie autour de son Président, Henri Scarfi, en présence de Pascal Agullo, adjoint élu à l’environnement, de Laurence Jouandon, conseillère municipale, de Jean- Jacques Weber, Président départemental, a fêté les 90 ans de l’association, à la Maison des Associations.
Un anniversaire fêté à trois reprises puisqu’il a donné lieu à un premier rassemblement dans une manade, à la dégustation d’un couscous à Marignane, et qu’il sera clôturé par une manifestation à Martigues le 3 juillet prochain. Monsieur Rossi en a été le tout premier Président, en 1921. Henri Scarfi occupe cette fonction depuis de très nombreuses années et voit à regret le nombre d’adhérents chuter d’année en année. S’il déplore ce fait, il l’explique aussi par la conjoncture économique actuelle qui fait «qu’on ne peut plus payer les cotisations » Mais aussi par la volatilité des adhérents «Les gens en difficulté, qui n’arrivent pas à se faire entendre auprès des différentes administrations, viennent avec leur dossier que nous constituons puis transmettons à notre service juridique. Une fois qu’ils ont eu gain de cause, rares sont ceux qui renouvellent leur adhésion. Soit nous ne les voyons plus soit ils reviennent quelques années plus tard avec un nouveau problème.» Constat un peu amer qui n’a nullement gâché l’anniversaire. Après le délicieux repas, place a été faite à la partie de pétanque.
La FNATH en quelques mots
L’association compte à ce jour 2000 adhérents dans les Bouches du Rhône. Elle existe sous d’autres appellations en Espagne, en Allemagne et en Italie. De par leur fonction au sein de la FNATH, Henri Scarfi, Gaston Uhr et Gérard Lelong font partie d’une commission d’accessibilité «La Mairie soumet à notre approbation des projets pour lesquels nous étudions les conditions d’accès aux personnes à mobilité réduite, émettons un avis favorable si les structures sont aux normes ou notre veto dans le cas contraire.» Certes, l’équipe dirigeante vit des moments de joie et de peine, mais Henri Scarfi regrette que le gouvernement ne fasse pas plus pour les accidentés « Si pour tous ces gens que l’on abandonne un peu à leur sort, il y avait une véritable aide, financière, administrative, des associations telle que la nôtre n’auraient pas lieu d’exister » conclut-il.
Katell Robert
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