"Je l'ai pas frappée, je l'ai retenue pour la sauver"
Plutôt que le déni, courant, ou la minimisation, classique dans les affaires de violences conjugales, lundi, devant le tribunal d'Aix-en-Provence, Alexis a offert une réinterprétation complète de la scène qui s'est produite vendredi dernier, à son domicile de Marignane: "On était bien, on venait de boire du champagne et d'un coup elle s'est mise à tout casser, elle a pris un couteau pour essayer de se planter et puis elle a voulu se jeter par la fenêtre. le faisais tout pour la retenir, je l'ai sauvée". D'où les traces de coups... Elle déclare qu'il l'a bousculée, traînée par les cheveux, étranglée en essayant de l'empêcher d'appeler à l'aide. Alexis, en libération conditionnelle et sous bracelet électronique, prend du Xanax qui fait mauvais ménage avec l'alcool. Quand il est renvoyé en prison pour quatre mois ferme, il reçoit la décision sans broncher.