La lecture, l'atout majeur pour l'anti-crise
Laurie Lorenzi est une passionnée d'écriture et après avoir sorti en septembre de l'année dernière un roman "Souris des villes", elle vient tout juste de publier son second, "Oiseaux des îles".
Des romans qui sont en autoédition sur la librairie en ligne Bookelis.com, qui les distribue chez ses partenaires: Amazon, Fnac, Cultura... Et aussi en librairies physiques sur commande avec l'éditeur Hachette. "Après mes déboires avec mon ancienne maison d'édition, j'ai arrêté de chercher un éditeur. Quand l'autoédition s'est développée j'ai décidé de tenter ma chance. Ce genre d'édition permet de conserver ses droits d'auteur, de gérer sa mise en page, sa couverture, ses prix, ses promotions", se justifie Laurie dont la passion pour l'écriture remonte à sa plus tendre enfance: "Je pense que j'écris depuis que j'ai appris à écrire. Enfant, j'écrivais des poèmes, des nouvelles, les BD satiriques, des contes. Ma première nouvelle a été publiée en 1986 dans un journal local, j'avais 17 ans. J'ai écrit un peu moins quand je suis entrée dans la vie active, mais je n'ai jamais abandonné. Dans les années 90, j'ai écrit des articles pour la revue "La nouvelle revue pédagogique", puisqu'à l'époque j'étais dans l'enseignement. En 2006 j'ai écrit un roman jeunesse, une trilogie de fantasy assez volumineuse et j'ai travaillé avec un éditeur, malheureusement le projet n'a pas abouti. Depuis quelques années, j'écris également des romans de littérature dite féminine."
Une passion sa faille
Et quand on lui demande les raisons qui l'ont poussée à l'écriture, elle s'enflamme: "Je pense que c'est la lecture. L'amour des mots, des belles lettres. Je suis une lectrice éclectique depuis l'enfance. Je suis sensible au style des auteurs. Je suis encline à préférer les classiques qui manient la langue avec maestria, mais je lis toutes formes de littérature".
Pour se faire une place dans le milieu des écrivains et surtout se faire connaître du grand public, elle n'hésite pas à parcourir les salons et elle se démène pour participer à un grand nombre d'entre eux afin de rencontrer des lecteurs. Elle espère participer à celui de Marignane en juin, mais vu le contexte actuel elle craint qu'il soit annulé...
"Oiseau des îles", son dernier roman, parle d'une jeune femme originaire de la Réunion, mais l'action principale ne se déroule pas dans les îles, au contraire. "C'est pourquoi la couverture montre un mur de brique, pour créer une dichotomie. Ce roman parle d'adaptation, de dépression et des manières trouvées par l'héroïne pour s'en sortir".
"Souris des Villes", le premier, parle d'une jeune femme qui vient d'un univers très campagnard et doit s'adapter à un nouveau genre de vie dans une grande ville, mais la trame de fond est une quête de résilience après des épreuves terribles de l'enfance.
Pour ces romans contemporains, Laurie dit avoir trouvé son inspiration dans son entourage. "La plupart des anecdotes sont d'ailleurs totalement vraies, mais accommodées à la sauce imagination. Je me disais, ce que je viens de vivre ou d'entendre est vraiment farfelu, ou intolérable, il faut que je le raconte dans un livre, il faut que je témoigne".
Outre l'écriture Laurie a d'autres passions comme la peinture, le dessin, la photographie, la couture et la danse bien sûr puisque ces enfants ont été champions de France de boogie-woogie.
Infos : Les Romans de Laurenza https://www.facebook.com/LaureEnza28/ ou sur le blog : http://laure-enza.com