Les candidats face au déclin du petit commerce local

ÉLECTION MUNICIPALE / Que proposent-ils pour améliorer l'attractivité du centre-ville ?

• Votre programme comportera-t-il des mesures concernant la revitalisation du petit commerce et si oui, lesquelles?

Eric Le Dissès (liste "Ensemble, changeons Marignane"): "Considérant que le petit commerce doit illustrer le dynamisme d'une ville et e être sa vitrine, il est évident que ce secteur aujourd'hui sinistré sera l'une de nos priorités. L'actuelle municipalité a aggravé une situation déjà difficile en provoquant le départ de l'Intermarché du centre-ville qui représentait un attrait primordial pour la population et était un véritable poumon économique. Notre volonté sera donc naturellement tournée vers une dynamisation des attraits potentiels pour redonner une nouvelle vie au "centre de vie actif" rassemblant le Cours Mirabeau, l'avenue Mermoz et la rue Jaurès,. Des mesures urgentes sont à notre programme mais un projet à moyen terme sera également proposé".

• Quel est votre position sur le projet municipal de transformer une portion de l'avenue Jaurès, au niveau de la place de la République, en zone piétonne?

Eric Le Dissès: "La piétonisation d'une rue ne peut être bénéfique que lorsque le commerce est florissant et les parkings à proximité en nombre suffisant. Si l'une de ces trois composantes est absente, comme c'est le cas à Marignane, on va à la catastrophe. Le commerce local repose sur de fragiles équilibres et toute modification des flux de circulation peut lui porter un coup fatal. Pour que le commerce se redresse et prospère, il faut en faciliter l'accès et le parking. C'est bien en ce sens que l'actuelle municipalité avait accordé l'ouverture d'accès direct sur l'avenue du 8-Mai à une certaine grande surface... Pourquoi ce qui est gage de réussite pour les uns ne le serait-il pas pour les autres? Il faut adapter la ville aux nécessités de la vie quotidienne de nos concitoyens plutôt que de leur créer de nouvelles contraintes. C'est cela être à l'écoute ! En exemple, je donnerai celui de la rue Foch qui s'est mortifiée dès sa mise en zone piétonne et, a contrario, le formidable essor commercial du centre-ville de Saint-Victoret qui a misé sur un judicieux équilibre intégrant la place des piétons et celle des voitures dans la réflexion sur l'urbanisme commercial".