Joseph Prandi a fêté ses 100 ans au Félibrige
C'est dans une belle ambiance que Joseph Prandi a fêté vendredi ses 100 ans à la maison de retraite " le Félibrige " où il est pensionnaire depuis quatre ans. Pour la circonstance, l'ensemble du personnel avait concocté une petite fête bien sympathique pendant que du côté des cuisines on avait mis les petits plats dans les grands pour célébrer cet évènement auquel avaient pris par le maire de la ville, invité par le directeur Grégory Poulain, sa fille et son petit-fils accompagné de ses arrières petites filles.
On notera que cette maison de retraite compte actuellement deux centenaires dont une de 102 ans, un troisième fêtera son siècle d'existence le mois prochain.
Joseph Poulain est né le 7 février 1920 à Nice. Troisième enfant d'une fratrie de sept il a dû commencer à travailler très tôt, à l'âge de 13 ans, en tant que garçon de café avant d'effectuer son service militaire à Aix-en-Provence.
Le 4 avril 1942, il épouse Lucie-Marie avec laquelle il aura deux enfants dont un, malheureusement, décédé trop tôt. Puis arrive la période la Seconde Guerre mondiale, période au cours de laquelle il sera déporté pendant trois ans en Allemagne.
À son retour, il travaillera dans une fonderie et en 1950 il intègre la mairie de Nice, une ville qu'il ne quittera qu'à sa retraite. En 1999, il s'installe sur Marignane pour se rapprocher de sa fille et en 2016 il rejoint " le Félibrige " avec son épouse qui l'accompagne au quotidien et qui fêtera, elle, ses 100 ans l'an prochain. Selon, Mauricette, sa fille, Joseph a toujours eu une vie saine, " n'a bu que très rarement de l'alcool, a fumé moyennement avant d'arrêter, mais à part contre beaucoup travaillé oubliant l'amusement et les loisirs. "En fin de cérémonie, le maire et le directeur ont procédé à la remise des cadeaux, avant que ne soit servi le repas. Pour celui-ci, Joseph a fait un petit caprice, il a tenu à ce que soit cuisinée une daube niçoise... Pour un Niçois, ça ne s'invente pas !