Un conseil municipal de rentrée vite fait bien fait

Sauf évènement de dernière minute type joute oratoire intempestive à l'approche des élections municipales, la première assemblée d'élus de l'année 2020 devrait être courte. Seulement neuf délibérations seront inscrites ce soir à l'ordre du jour.

Pour le premier conseil municipal de l'année, les élus de la ville commenceront 2020, a priori, sans trop de souci.

En effet, seulement neuf délibérations seront inscrites à l'ordre du jour de l'assemblée ce soir. Parmi elles, on pourra retenir la création d'un parc paysager sur le domaine de l'aéroport Marseille-Provence.

Une autorisation d'occupation temporaire à titre gracieux en lieu et place d'un ancien site de stockage des déchets qui a cessé toute activité depuis 2015.

Après une remise en état par la ville et un avis favorable du conseil de surveillance de l'aéroport il y a quelques mois, une première tranche de travaux devrait être lancée dans les prochaines semaines afin de réaliser notamment des cheminements et des plantations pour une première année de chantier.

17 hectares de nature aménagés

D'autres accords devraient ensuite être mis en place entre les deux instances afin de réaliser au final pas moins de 17 hectares de parcelles (Etat et ville) dégageant ainsi un espace de promenade pour les familles.

Il sera principalement question d'urbanisme dans ce premier conseil municipal de 2020 puisque l'autre grande délibération du soir portera sur le programme national de requalification des quartiers anciens dégradés (PNRQAD) et bien évidemment le centre-ancien.

La ville a signé une convention et la société Solha Provence est en charge de la gestion de plusieurs chantiers d'envergure. Afin de réaliser des travaux nécessaires sur un îlot dégradé, ladite entreprise sollicite donc une subvention financière de 386 582 € soit 16,81% des coûts prévisionnels de l'opération (s'élevant à 2 299 455,76 €). Largement de quoi poursuivre les programmes engagés par la majorité en place en matière de politique de la ville et de lutte contre les habitats insalubres.

Matthieu BIGOUROUX