L'artiste André Sanchez a posé ses pinceaux

Le monde des arts et de la culture est en deuil. Le peintre et artiste André Sanchez a fermé ses paupières à la lumière qu'il a su apprivoiser une grande part de sa vie. Il est décédé le 27 janvier dans sa 82^e année. Né en mars 1937 à quelques encablures du charmant petit port de pêche de Saint-Chamas sur les bords de l'étang de Berre, André, après une première partie de sa vie passée à la SNCF, consacrera le reste de son existence à sa passion pour la peinture. Autodidacte, à partir de l'automne 1984, il suit pendant deux ans des cours hebdomadaires de peinture et aborde toutes les techniques (pastels gras et sec, aquarelle, gouache, acrylique, huile...). C'est finalement l'huile qui va définitivement le séduire et à laquelle il restera fidèle pour réaliser ses œuvres d'inspiration contemporaines.

Des inspirations diverses

Excellent peintre, dans la foulée de l'automatisme il peignait (qu'il est difficile de parler de lui au passé) guidé par la musique des groupes"pop" comme Santana, Supertamp, Pink Floyd, Genesis, etc... ayant marqué ses années où il était disc-jockey en discothèque.

Membre de l'association aixoise des Amis des Arts, André Sanchez exposera dans de très nombreuses galeries de la région ainsi qu'à Paris et en Allemagne. Doté d'une personnalité hors du commun par son humanisme, sa modestie et sa profonde sensibilité retenue, il avait gardé la curiosité, tel l'éternel jeune homme, qu'il fut et restera dans l'esprit de tous ceux qui l'ont approché, pour le monde qui l'entourait. Artiste pluriel, il n'hésitait pas à s'aventurer vers d'autres domaines en écrivant et éditant son livre, ou en se jetant dans la révolution numérique pour créer son site internet. Chorégraphe de la couleur André Sanchez a définitivement posé ses pinceaux, ses nombreux parents et amis l'ont accompagné vers sa dernière demeure au cimetière Saint-Laurent à Marignane. C'est là où peu avant l'inhumation, sous un ciel voilé, un rayon de soleil est venu comme un clin d’œil se poser sur le cercueil de cet homme hors du commun.

C.M.