Le 74e anniversaire de la Libération a été dignement fêté
Personnalités et élus politiques ont commémoré ce symbole de la fin du conflit de 39-45
C'est au monument aux Morts qu'a eu lieu, samedi soir, la commémoration du 74e anniversaire de la Libération de la ville.
Une cérémonie qui s'est déroulée en présence d'élus, du député Éric Diard, de la conseillère régionale Marie-Claude Rigaud, de la conseillère départementale Chantal Pujol, des représentants de la police municipale, des musiciens du Marching band, de l'association 39-45 dont les membres étaient venus à bord de véhicules militaires et en tenue d'époque, et de quelques citoyens.
En l'absence du maire, c'est son adjoint Robert Guiot qui a déposé, pour la municipalité, une gerbe au pied de la stèle, le député Diard en faisant autant avant que ne retentisse la sonnerie aux morts suivie de la minute de silence puis de l'hymne américain et de la Marseillaise Puis Robert Guiot a pris la parole : 'Qui peut se souvenir aujourd'hui encore de ce jour de l'été 1944 lorsque les soldats de la troisième division d'infanterie de l'armée américaine ont débarqué sur le cours Mirabeau dans une liesse indescriptible pour délivrer la ville ? Qui peut nous faire partager ces moments de liesse populaire vécus par tous les Marignanais ? Des moments que la plupart d'entre nous n'avons pas connus, mais que nous ne devons pas oublier."
Le courage comme mode de vie
L'élu a aussi rappelé l'importance du courage des hommes et des femmes qui ont subi ce terrible conflit. "Soixante-quatorze ans ont passé. Le courage de ces hommes qui ont offert le sacrifice de leur vie pour la libération de notre ville, de notre pays et pour la liberté du monde ne doit pas être oublié. Les combattants de France n'avaient réclamé ni la gloire ni les larmes. Ensemble, en scellant leur destin à celui de notre pays, ils avaient simplement fait le choix de ' vivre libres ou de mourir"... En 1940, les institutions avaient sombré, mais la République s'était incarnée ailleurs, dans la France libre, dans la Résistance, dans les maquis... Elle n'avait jamais cessé d'être. Aujourd'hui, la république c'est notre bien commun. C'est à nous de la faire vivre".
La cérémonie s'est achevée par le salut aux porte-drapeaux par les personnalités, au son du chant des partisans avant qu'un apéritif ne soit servi à la salle basse du château.
M.S.