Le lycée Maurice Genevoix honore ses bacheliers
Une cérémonie officielle de remise des diplômes s'est tenue cette semaine
Accompagné de son adjoint, Malik Mersali, Marc Beltran, le proviseur très heureux du lycée Maurice Genevoix, organisait vendredi soir la 3e cérémonie solennelle de remise des diplômes du baccalauréat, des séries S et L "C'est une première pour le lycée et un moment important pour les diplômés qui vont recevoir leur précieux sésame des mains de leurs anciens professeurs. Nous avons obtenu un très bon résultat l'an dernier sur l'ensemble des séries avec 93% de réussite. C'est donc une réussite collective à laquelle j'associe les parents. C'est aussi l'occasion de féliciter tous nos brillants élèves et de remercier le travail des enseignants qui m'entourent et dont je suis fier."
Retour dans le passé
Rebecca a obtenu une mention bien avec un 14 sur 20 en série littéraire. "Je ressens beaucoup de nostalgie ce soir en revenant dans ce lycée où j'ai vraiment passé de très bons moments. C'est l'occasion de retrouver quelques camarades mais surtout de revoir les professeurs qui m'ont laissé un excellent souvenir. Je suis désormais en faculté sur Aix en cursus Lettres Modernes et me destine à travailler dans le secteur de l'édition."
Marie-Claude Rigaud représentait le Conseil régional et souligne l'initiative de cette opération. "Sur ma circonscription, deux lycées marignanais organisent ce type de manifestation. Cette remise officielle dans les établissements n'est pas obligatoire mais je trouve l'initiative très intéressante tant pour le corps professoral que pour les élèves qui se trouvent ainsi valorisés."
Le proviseur, historien de formation, n'a pu s'empêcher d'évoquer l'historique de ce diplôme : "Au moyen-âge, le bachelier était le jeune qui aspirait à devenir chevalier. Ce diplôme, passeport pour faire des études supérieures, a été instauré par Napoléon en 1808 en même temps que la licence et le doctorat et depuis cette époque personne n'a osé toucher à cette institution. En 1809, on comptait une trentaine de bacheliers en France, que de chemin parcouru donc depuis ce temps-là."
C.C