Jean-Louis Valderama, le coureur de l'extrême

Ce Marignanais avale les kilomètres avec une motivation déconcertante  

Dans le jargon des coureurs à pied il est ce qu'on appelle un fêlé du macadam, entendez par là un athlète qui dévore des kilomètres à n'en plus finir, qui repousse toujours les limites de soi. Jean-Louis Valdérama est de ceux-là. Un Marignanais passionné de course de fond, longues distances, qui parcoure l'Europe à la recherche d'épreuves à sensations. Pourtant, au départ rien ne prédestinait Jean-Louis à la course à pied. Un déclic, lorsqu'il a pris conscience : "J'avais 35 ans, cadre sédentaire, je pesais 105 kg, et ne m'occupais pas de moi. J'ai modéré mon alimentation, je me suis à marcher, puis à trottiner, et j'ai ainsi perdu 30 kg en huit mois et j'ai continué avec la course à pied". Ainsi, de 2007 à 2016 c'est plus de 340 courses dont 116 marathons, deux traversées de la France de Roscoff à Gruissan, la Transe gaule (1200km en 19 étapes), la Loire intégrale (1025 km en 17 étapes) et les 6 jours de France 612km, qu'il ingurgitera. Et depuis le début de cette année, il a déjà couru sept marathons, participé à l'Ultra Milan San Remo, 285 km non-stop en 47 h 36', 14ème, et premier Français de l'histoire à terminer cette course qui emprunte le même parcours que la célèbre course cycliste du même nom. Trois semaines plus tard il terminait 27e de la Nove Colli, 202 km non-stop en 28 h19', puis il est en Ardèche à l'Utrathlétic (208 km non-stop en 33 h 10 et une 18e place). Et ce n'est pas fini puisqu'on trouve encore à son palmarès, la Deutshlandlauf, c'est la traversée de l'Allemagne du nord au sud, 1323 km en 19 étapes, où il terminera 7e sur 62 partants. Pour parvenir à de tels exploits, Jean-Louis se contente de marches tranquilles à la balade des familles, 5 km par jour, et une course pratiquement tous les week-ends. Pour lui, ces courses sont un plaisir : "C'est passionnant de pousser son corps au-delà des limites, généralement seulement la moitié des participants terminent ce genre de courses extrêmes, c'est un petit monde, une famille très solidaire. Mes records n'ont rien d'exceptionnels mais mon plaisir à travers toutes ces courses est surtout de voyager et de rencontrer des gens, des amis". Avant de participer à ces longues distances, il écumait toutes les petites courses de la région, mais aujourd'hui c'est fini. Qu'importe ce n'est pas ce qui va décourager notre globe-trotter qui se prépare pour deux autres épreuves : l'Escapade Pyrénéenne, une épreuve pédestre en individuel de 150 kilomètres dans les Hautes Pyrénées en empruntant quatre cols mythiques : le Tourmalet 2115 mètres, Le col d'Aspin 1480 mètres, le Peyresourde 1569 mètres et le col du Portillon 1293 mètres, et la Via Iberica, une course de 450 km en sept étapes avec un parcours qui Espagne pour traverser l'Aragon et finir à Riumar (Catalogne). Deux défis que le Marignanais entend bien mener à terme.

M.S.

M.S. la Provence - mercredi 6 septembre 2017
M.S. la Provence - mercredi 6 septembre 2017

E-mail

  • Groupe Marignane Info

    Groupe Marignane Info

    Le site internet de la ville de Marignane qui vous donne la parole et l'image.

    • Prix de l'information par internet
    • Trophée des associations de commerçants
    • En ligne depuis 2002
  • Service & Gratuité

    Service & Gratuité

    Icon TrainerListing des commerces

    Icon Fitness LevelsReportages pour les associations

    Icon SmoothieLa mémoire de Marignane archivée

  • Rêvons notre ville et construisons la!

    Rêvons notre ville et construisons la!

    Marignane est devenue au fil des années une ville sans âme, privée de vie, privée d’animations, sale, désertée. Elle a connu ses heures de gloire, elle fut pendant longtemps une ville admirée, enviée par ses voisins. Mais peu à peu, l’usure d’un pouvoir trop longtemps en place, l’incompétence, et puis cette fatidique année 2008 ont eu raison d’elle.

UA-69538031-1

recherche Marignane