La bande de braqueurs ultra-violents arrêtée

Le chien du foyer avait flairé le mauvais coup. Sa maîtresse, une femme de 56 ans, n'aurait, elle, jamais imaginé vivre ce calvaire. En ce début de soirée du 16 décembre dernier, à peine avait-elle ouvert la baie vitrée de sa maison, située dans une petite rue de Marignane près de l'aéroport. que deux bandits fracassaient le double vitrage, suivis de près par deux autres complices. Rapidement, un déferlement de violence s'abattait sur la victime : traînée par les cheveux, frappée au visage, gazée à la bombe lacrymogène (ainsi que son canidé), attachée à l'aide de *serflef, et même menacée de mort avec une arme posée sur la tempe...

Alors que le quatuor fouillait son logement, s'emparait de bijoux et des clés de sa voiture de luxe, de marque Lexus, son mari, qui ne parvenait pas à la joindre au téléphone, tentait de se garer devant la maison, gêné par le cinquième larron qui faisait le guet au volant. Lequel, klaxonnant ses amis, a rapidement compris qu'il fallait filer. Sauf que dans sa fuite, le commando allait oublier un sac contenant notamment des chargeurs et des gants.

Grâce aux ADN découverts et à des investigations, notamment téléphoniques, les enquêteurs de la brigade des vols à main armée de la Sûreté départementale ont pu identifier les quatre individus, des Phocéens âgés de 19 à 24 ans, tous connus de leurs services. Un a été extrait de prison, un deuxième interpellé à Marseille - un sac avec des armes a été saisi - le 16 mai, un troisième arrêté par la Bac le 24 mai, et enfin le quatrième interpellé en région parisienne... Le quatuor a été écroué.

Romain CAPDEPON