Les jeunes Marignanais restent fidèles à leur festival
La 2e édition du festival urbain a débuté lundi soir et elle se poursuivra aujourd’hui et demain
C’est lundi soir, sur l’esplanade Mirabeau, que les trois coups de ce 2e festival urbain ont été donnés. Au programme de cette soirée, l’exposition Street art composée de graffs et de toiles d’artistes comme Bern, Braga, Delir, ou encore Kowse. Un lancement au cours duquel il avait été donné rendez-vous mercredi, aux jeunes et aux enfants.
Rendez-vous a donc été pris pour ce jour, et mercredi, sur l’esplanade du centre-ville transformée en village des arts de la culture urbaine. Plusieurs animations ont été proposées aux participants. On pense en particulier à l’atelier beat box, qui s’est tenu en salle basse, où la marraine de la manifestation, Tressym’Beat Box, apprenait aux enfants les bruits qui pouvaient sortir d’un micro. À l’extérieur, Charaf, le roi du foot freestyle, monopolisait le ballon en effectuant, balle au pied plusieurs jongleries dont il a le secret sous le regard ébahi des enfants. "Il m’épate, j’aimerais faire comme lui, mais à part quelques jonglages, je suis loin d’y arriver", témoignait Allan. Comme lui, d’autres gamins ont essayé de l’imiter, en vain.
Plus casse-cou en revanche sont les ados qui se sont exercés au "parkour" sous les conseils des membres de PK 13. Saut d’un obstacle à un autre, envolée au-dessus d’un muret ou d’une estrade, l’exercice était plaisant mais non sans risque. De l’autre côté, des jeunes mais aussi quelques adultes ont essayé le slickline et l’indo board. Ils ont pu constater qu’il n’est pas facile de tenir en équilibre sur une surface réduite.
Plus calmes, en revanche, les ateliers graff en 3D ou les dessins de fresques prisés par les plus jeunes, certains laissant entrevoir bien de l’imagination. Beaucoup d’agitation, en fin de journée, avec les battles où plusieurs jeunes ont monopolisé la scène sous le regard des parents qui immortalisaient l’instant à l’aide de leur smartphone. Des jeunes pour la plupart issus d’associations de danse, mais aussi des particuliers avides de ce genre d’exercices. "On aime bien le break dance, on a souhaité montrer ce qu’on était capable de faire, c’est sympa, on s’est bien amusé", confient en chœur, Théo et Nolan.
Aujourd’hui, le festival quittera le centre-ville pour se déplacer au gymnase Saint-Pierre, où, là aussi, plusieurs animations seront proposées de 14 heures à 18 heures : des ateliers de graff, de danse, d’art participatif ; des initiations de slickline et indo board, de parkour, des matches de basket et la réalisation d’une fresque géante. À 18 heures, battle adultes pour les plus de 13 ans à l’intérieur du gymnase. Dernier jour de ce festival, demain samedi, de 10 heures à 18 heures, avec les mêmes activités que la veille, et à partir de 17 heures la clôture du festival avec un show et battle Beat Box animé par DJ Daz.
M.S.