3638 enfants de retour en classe
Un cartable flambant neuf et leurs plus beaux vêtements. Les élèves de l'établissement Le Carestier étaient prêts - certains plus que d'autres - à laisser derrière eux les souvenirs de vacances et ouvrir leurs bras au nouveau rythme scolaire qui les attend.
Heureusement, l'entrain des enfants est venu contraster avec la morosité de la météo. Tandis que certaines familles pressent le pas de manière déterminée, d'autres attendent le dernier moment pour se dire au revoir. Et l'épreuve de la séparation est parfois plus difficile pour les parents que les enfants. Géraldine ne peut s'empêcher de stresser à l'idée de quitter son fils, le petit Loukas, qui rentre en première année de maternelle. "Jai peur de la façon dont il va réagir, depuis sept heures ce matin, il n'a pas dit un mot. Il a le cartable sur le dos mais c'est silence complet!".
Pour la grande soeur, Louane qui rentre au CP, c'est l'excitation qui prime. "Je suis contente car je vais pouvoir apprendre à lire'. D'autres, comme Giannei, ne sont pas tout à fait de cet avis : "Ça fait bizarre, car j'aurais aimé rester en vacances encore un tout petit peu!" Si certains auraient bien profité encore quelques instants de l'été, les retrouvailles avec les camarades sont toujours très appréciées. En effet, "retrouver les copains", c'est l'unique motivation des deux frères Nathan et Nicolas, l'un entrant au CP tandis que l'autre attaque sa dernière année.
C'était aussi la rentrée pour une partie des collégiens d'Emilie-de-Mirabeau. Pour ce premier jour, seuls les 6e sont conviés. Les parents sont autorisés à accompagner leurs enfants dans leur nouvel établissement et leurs professeurs. Vers 9h20, le portail s'ouvre, et Juliette est impatiente de commencer. "De grande, je passe à petite, mais comme j'ai mes amis qui me soutiennent, ça va aller". Tous les élèves n'étaient pas forcément dans cet état d'esprit à l'idée de franchir les portes du collège. Quelques minutes avant l'heure, un papa sèche les larmes de sa fille et la prend dans ses bras, lui glissant quelques mots rassurants. C'est parti! L'année scolaire doit commencer...
L.Q.